Aidez-moi à répondre à vos préoccupations : Cliquez ici pour participer au sondage RetourVital
Vivre longtemps en bonne santé
Translate this Web page in English with Google Traduzca este Web site en español con Google Übersetzen Sie diese Web site auf Deutsch mit Google Tradure questa pagina in italiano. Tradure esta página portuguais.

Sites sur la santê

Prêsentation de l'auteur

Aritma

Contactez moi






Suppléments alimentaires : pourquoi une telle controverse ?

Les suppléments alimentaires rallongent la vie quand ils comprennent les bons éléments aux bons dosages (à condition d'avoir déjà une alimentation équilibrée). C'est un fait scientifique qu'un nombre de plus en plus grand d'études démontrent.

Etudes américaines

En 1996, les résultats d'une étude en double aveugle publiée dans JAMA, d'une durée de 9 ans, démontrent que la supplémentation en sélénium réduit la mortalité par cancer de 50 %. La semaine précédente, le même JAMA montrait que la supplémentation en acide folique réduit substantiellement le risque cardio-vasculaire.

En 1996, l'American Journal of Clinical Nutrition a également publié un article montrant que la supplémentation nutritionnelle accroît l'espérance de vie de l'être humain. Cette étude conduite sur 11.178 personnes âgées, de 1984 à 1993, montre que la prise de vitamine E réduit le risque de décès, toutes causes confondues, de 34 %. Elle réduit le risque de décès d'une maladie des artères coronaires de 63 %, et la mortalité par cancer de 59 %. Quant à la combinaison vitamine C - vitamine E, elle réduit selon cette étude la mortalité de 42 % !

Etude SuViMax France

De même, l'étude SuViMax menée en France a permis de démontrer que la supplémentation en vitamines permet de rallonger l'espérance de vie. Cette étude a été menée en France sur 13 000 volontaires suivis pendant 8 ans. Elle a consisté à donner à une partie des participants des suppléments alimentaires (capsules) contenant les vitamines et minéraux anti-oxydants suivants :

  • Bêta-carotène (provitamine A) : 6 mg
  • Vitamine C : 120 mg
  • Vitamine E : 30 mg
  • Sélénium : 100 µg
  • Zinc : 20 mg

Les autres volontaires se voyaient distribuer des capsules identiques mais contenant un placebo. Les médecins ne savaient pas non plus quels volontaires recevaient des vitamines, et évaluaient ainsi l'évolution de leur santé de façon tout à fait impartiale.

Il s'agit donc de ce qu'on appelle une étude en double aveugle.

Les dosages d'anti-oxydants délivrés étaient largement supérieurs aux "AJR" couramment admis, qui sont de :

  • Bêta-carotène (provitamine A) : 0,55 mg
  • Vitamine C : 60 mg
  • Vitamine E : 10 mg
  • Sélénium : 40 µg
  • Zinc : 15 mg

Les résultats sont remarquables. Ils montrent sans ambiguité que les pilules permettaient d'obtenir chez les hommes :

  • une baisse de 31 % des cancers
  • une baisse de 37 % de la mortalité toutes causes confondues

Il y a chaque année en France 49 000 nouveaux cas de cancers chez les homme de 45 à 60 ans. Entre 9 % et 47 % pourraient être évités chaque année par la prise d'un complexe anti-oxydant.

En revanche, chez les femmes, aucun bénéfice de la supplémentation n'a été retrouvé sur les cancers et la mortalité.

A la question de savoir si la supplémentation est souhaitable, on peut remarquer que :

  • Il est possible d'atteindre 30 mg d'apport en vitamine E (dose de la pilule) par l'alimentation, mais il faudrait consommer 3 Kg de fruits et légumes par jour, ce qui n'est pas réaliste.
  • Pour consommer 100 µg de sélénium comme dans les pilules, il faudrait manger plus de 10 Kg de fruits et légumes par jour. Encore une fois cela n'est pas réaliste.

En conclusion, seule la supplémentation est en mesure d'apporter les bénéfices pour la santé constatés dans l'étude.

Evidemment, cela ne dispense pas de consommer 5 fruits et légumes par jour : ils apportent en effet non seulement les vitamines, mais également beaucoup d'autres éléments utiles, comme des fibres et de nombreux anti-oxidants.

Il est donc surprenant de constater que les responsables de l'étude déconseillent la supplémentation en vitamines. Encore une "exception Française", résultant vraisemblablement de l'attitude des sociétés pharmaceutiques qui subventionnent la plupart des recherches médicales.

Hostilité des sociétés pharmaceutiques

Les suppléments alimentaires portent à polémique, malgré les nombreuses preuves de leur efficacité. Les sociétés pharmaceutiques y sont hostiles. En effet, les suppléments les plus efficaces sont peu intéressants pour les sociétés pharmaceutiques :

  • Ils sont extraits de plantes ou d'autres substances naturelles. La plupart des équivalents chimiques ont démontré une bien moindre efficacité, quand ils existent
  • Ces substances étant naturelles, elles ne peut pas être brevetées. Il en résulte que la concurrence est forte, et que les suppléments ne peuvent pas générer les fortes marges qu'il est possible d'obtenir avec les médicaments
  • Le fort effet préventif de ces suppléments diminue les malades chroniques, ce qui diminue le chiffre d'affaire des médicaments les plus rentables pour les sociétés pharmaceutiques. Tout comme les cigarettiers ne sont pas enclins à faire la publicité des cancers dus à la cigarette, les entreprises pharmaceutiques n'ont aucun intérêt à favoriser les démarches de prévention les plus efficaces

L'Europe menace d'interdire les suppléments

La directive des supplêments alimentaires et le "Codex Alimentarius" risquent de restreindre l'accès aux supplêments

Une législation limitant lourdement le droit des consommateurs d'utiliser des suppléments nutritionnels est à l'étude en Europe. Elle permettrait l'adoption de normes mondiales pour la réglementation des suppléments nutritionnels, auxquelles travaille la Commission du Codex Alimentarius des Nations Unies.

La Directive des Suppléments Alimentaires ne se préoccupe actuellement que des vitamines et des minéraux. A partir de 2007, l'Union Européenne fournira une proposition étendue aux autres catégories de nutriments.

Les 13 principales vitamines sont autorisées, mais la Directive exclut la plupart des formes biodisponibles de complexes de vitamine. Ainsi, elle bannit tout minéral chélaté ou composant minéral organique comme la sélénométhionine. De plus, elle n'autorise que les alpha-tocophérols de la vitamine E mais exclue les tocophérols tels qu'on les trouve dans la nature (y compris le gamma-tocophérol), qui sont des antioxydants beaucoup plus efficaces que le alpha-tocophérol. La recherche a prouvé que de nombreux minéraux et vitamines ont une bien meilleure biodisponibilité lorsqu'ils sont dans les formes que l'on trouve dans la nature.

Si la Directive actuelle n'est pas annulée, beaucoup de produits seront bannis. Les vitamines auront une moins bonne biodisponibilité, elles seront plus toxiques mais mieux adaptées à la fabrication par des procédés chimiques que maîtrisent les sociétés pharmaceutiques.

Des minéraux indispensables à la santé comme le bore, le soufre, ou le vanadium devront être éliminés parce qu'ils ne seront pas autorisés par cette Directive européenne.

Les pays anglo-saxons seraient les plus touchês

Le Royaume Uni, l'Irlande, les Pays-bas et la Suède ont actuellement des lois libérales similaires à celles des Etats-Unis, et les consommateurs de ces pays seraient particulièrement touchés par cette nouvelle réglementation.

Il existe une autre menace venant de la Directive sur les produits traditionnels de phytothérapie qui devrait imposer une loi sur les produits de phytothérapie et autres suppléments.

Serons-nous, ainsi que les générations futures, privés de la plupart des suppléments nutritionnels les plus utiles actuellement sur le marché ?

Serons nous contraints de reformuler les produits en enlevant tous les nutriments naturels les plus efficaces et les plus biodisponibles ?

C'est bien le défi des années à venir. Un défi difficile à relever.

Je lance un appel à la presse francophone

Alors que le sort de l'industrie mondiale des suppléments nutritionnels est en train de se jouer, la presse (en particulier Française) ne se fait pas l'écho de cette menace pour notre santé et celle des générations à venir.

Cette menace est pourtant la plus grave qui pèse actuellement sur la progression de l'espérance de vie. Si la capacité préventive des suppléments nutritionnels est interdite, c'est une perte potentielle de plusieurs années d'espérance de vie pour l'humanité toute entière qui aura été décidée par une simple directive !

Aussi je lance un appel à la presse francophone, pour qu'elle se fasse le plus largement possible l'écho de ce scandale qui menace gravement la santé publique.

Par la pression médiatique, il serait en effet possible de modifier ces projets dangereux pour notre avenir, voire peut-être de les suspendre.

Le vieillissement

--> La restriction calorique augmente la durêe de vie

--> Vitamines

--> Minêraux

--> Métaux lourds dangereux

--> Anti-oxydants

--> Suppléments alimentaires

--> La glycation : attention aux sucres!

--> Les hormones : compenser leur baisse avec l'âge

Sites Web

Alliance for Natural Health

Plus importante association européenne promouvant la santé par la médecine naturelle. Le site est en trois langues : Anglais, Français et Suédois.

Health Freedom Movement (HFM)

regroupe plus de 700 associations pour la liberté de la santé

Office of Dietary Supplements, National Institutes of Health

What doctors dont tell you

(Ce que les médecins ne vous disent pas) Lettre d'informations du Royaume-Uni sur les médecines douces, éditée par McTaggart.

American Council on Science and Health

Cette organisation propose des publications sur un certain nombre de thèmes concernant la santé, dont les vitamines.

University of Illinois website on Functional Foods

CalciumInfo

Site sponsorisé par Smithkline Beechum permettant de connaître les vitamines et autres nutriments contenus dans les différents aliments

Bibliographie

[Ada02]

« Vitamins, Carotenoids, and Phytochemicals », A.D.A.M., 2002.

 

[Thi99]

« Suppléments en vitamines : Pour qui, pour quoi ? », J.-P. Thissen, Louvain Med. 118: 221-228, 1999.

 

[Acs]

« Vitamins and Minerals: Does Epidemiologic Evidence Justify General Supplementation ? », American Council on Science and Health, Ruth Kava, 2000

 

[Bow89]

« Dietary folate as a risk factor for neural tube defects: evidence from a case-control study in Western Australia », Medical Journal Australia N°150, pp.613-619, C. Bower & F.J. Stanley, 1989

 

[Cze92]

« Prevention of the first occurrence of neural tube defects by periconceptional vitamin supplementation. », New England Journal of Medecine, N°327, pp.1832-1835, 1992, A.E. Czeizel & I. Dudas.

 

[Dal97]

« Minimum effective dose of folic acid for food fortification to prevent neural tube defects. », Lancet N°350, pp.1666-1669, S. Daly, J.L. Mills et al.

 

[Lau81]

« Double-blind randomised controlled trial of folate treatment before conception to prevent recurrence of neural tube defects », British Medical Journal, N°282, pp.1509-1511, 1981, K.M. Laurence, N. James et al.

 

[Mal98]

« Reduction of plasma homocyst(e)ine levels by breakfast cereal fortified with folic acid in patients with coronary heart disease », New England Journal of Medecine, N°338, pp.1009-1015, 1998, M.R. Malinow, P.B. Duell et al.

 

[Mrc91]

« Prevention of neural tube defects: results of the Medical Research Council Vitamin Study », MRC Vitamin Study Research Group, Lancet, N°338, pp.131-137, 1991.

 

[Rob98]

« Low circulating folate and vitamin B6 concentrations: risk factors for stroke, peripheral vascular disease, and coronary artery disease. », European COMAC Group - Circulation N°97, pp.437-443, 1998, K. Robinson, K. Arheart et al.

 

[Kus96]

« Dietary Antioxidant vitamins and death from coronary heart disease in postmenopausal women », New England Journal of Medecine, N°334, pp.1156-1162, L.H. Kushi, A.R. Folsom, R.J. Prineas, P.J. Mink, Y. Wu & R.M. Bostick, 1996

 

[Los96]

« Vitamin E and vitamin C supplement use and risk of all-cause and coronary heart disease mortality in older persons: the Established Populations for Epidemiologic Studies of the Elderly », K.G. Losoncsy, T.B. Harris, R.J. Havlik, American Journal of Clinical Nutrition N°64, pp.190-196, 1996.

 

[Rim93]

« Vitamin E consumption and the risk of coronary heart disease in men », New England Journal of Medecine N°328: pp.1450-1456, E. Rimm, M.J. Stampfer, A. Ascherio, E. Giovannucci, G.A. Colditz, W.C. Willett, 1993

 

[Sta93]

« Vitamin E consumption and the risk of coronary disease in women », New England Journal of Medecine N°328, pp.1444-1449, M.J. Stampfer, C.H. Hennekens, J.E. Manson, G.A. Colditz, B. Rosner & W.C. Willett, 1993.