Vivre longtemps en bonne santé |
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Les fruits et légumes
On estime que 60 % des Français consomment trop peu de fruits et légumes (surtout dans le nord de la France). La consommation de fruits et légumes a cependant pratiquement doublé depuis les années cinquante, ce qui est une des raisons de l'augmentation de l'espérance de vie depuis cette époque. Mais la tendance est maintenant au recul progressif, sous l'influence de nouveaux modes d'alimentation tels que coupe-faim industriels, sodas, plats préparés qui chassent petit à petit fruits et légumes frais de notre alimentation. L'effet protecteur des fruits et légumes sur un grand nombre de cancers fait aujourd'hui l'objet d'un large consensus scientifique, en particulier pour les cancers de la bouche, du larynx, du pharynx, de l'œsophage, de l'estomac, du poumon, et colorectal. Une synthèse des travaux internationaux montre que le quart de la population dont la consommation en fruits et légumes est la plus faible a un risque de cancer de 1,5 à 2 fois plus élevé que celui dont la consommation est la plus forte. On estime que la proportion des cancers qui pourraient être évités par une consommation adéquate de fruits et légumes (au moins 400 grammes par jour) s'élève en France à au moins 20 %. Les fruits et légumes contiennent en effet des vitamines, des anti-oxydants, des minéraux des fibres végétales dont notre organisme a besoin pour prévenir l'apparition des cancers. On estime que la proportion des cancers qui pourraient être évités par une consommation adéquate de fruits et légumes (au moins 400 grammes par jour) s'élève en France à au moins 20 %. Les fruits et légumes contiennent en effet des vitamines, des anti-oxydants, des minéraux des fibres végétales dont notre organisme a besoin pour prévenir l'apparition des cancers. Or 150 000 personnes meurent d'un cancer chaque année en France (28 % des décès). Une consommation adéquate de fruits et légumes permettrait d'éviter au moins 30 000 décès par cancer chaque année en France dans l'hypothèse (conservatrice) d'un impact de 20 %. Les autopsies fines montrent que les patients décédés de causes autres que des cancers ont la plupart du temps des tumeurs cancéreuses (de la glande thyroïde sur 95 % des autopsies, du sein sur 42 % des femmes). La théorie admise il y a dix ans selon lequel il suffirait d'une cellule cancéreuse pour créer une tumeur menant à notre mort est maintenant balayée. Nous vivons tous avec de petites tumeurs cancéreuses au cours de notre vie. Selon notre mode de vie, notre alimentation, ces tumeurs sont détruites, contrôlées par l'organisme, ou au contraire prolifèrent et dégénèrent en cancer. Un bonne alimentation est donc essentielle : elle permet une protection permanente non seulement contre l'apparition des tumeurs, mais aussi contre leur développement :
Sites WebThe American Dietetic Association Nutrient Data Laboratory, US Department of Agriculture Food and Drug Administration (FDA) AFSSA : Agence Française de Sêcuritê Sanitaire des Aliments CFSAN : Center for Food Safety and Applied Nutrition (Etats-Unis) Eurodiet (projet de la Communautê Europêenne) Institut Français pour la Nutrition Bibliographie
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