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L'alimentation qui rallonge
la vie
Des traditions alimentaires bénéfiques menacées
Régime Crétois et Okinawa menacés
les régimes alimentaires traditionnels les plus favorables à
la santé (en particulier par rapport aux maladies cardio-vasculaire
et aux cancers) sont les régimes « crétois »
et de l'île d'Okinawa au Japon :
- Le « régime crétois »
fait traditionnellement appel à des fruits et légumes
en quantité, des huiles végétales, des poissons,
du vin. Il constitue également une alimentation frugale, dans
le cadre de laquelle la société ne comptait pratiquement
pas de personnes en surpoids. Ce régime est un exemple de l'alimentation
méditérannéenne traditionnelle.
- Les habitants de l'île d'Okinawa au Japon
ont l'espérance de vie la plus longue au monde. Leur régime
alimentaire traditionnel a de nombreux points communs avec l'alimentation
du « régime crétois » : utilisation
d'huile comme graisse, consommation de légumes et de poissons,
régime frugal. Il est proche de l'alimentation Japonaise traditionnelle.
Ces traditions culinaires bénéfiques à
la santé sont en train de disparaître sous l'influence
de l'adoption des produits de l'industrie agro-alimentaire moderne, et
de l'évolution des modes de vie.
Les plats préparés, les sodas, les coupe-faim auxquels
nous nous habituons petit à petit sont en effet tout le contraire
d'une alimentation équilibrée et mettent en danger
notre santé.
Il est possible de réagir
Face à cette situation préoccupante, il est essentiel
que chacun comprenne que l'alimentation est le premier pilier de
notre santé, et connaisse les recommandations essentielles dans
ce domaine.
Il ne tient qu'à chacun de nous d'adopter une alimentation plus
saine, celle-ci étant à la fois bonne, économique
et disponible partout en France. Mais pour cela deux défis se posent
principalement :
- Nous sommes insuffisamment informés sur la composition
des produits que nous consommons. Par exemple, quand nous achetons
une bouteille d'huile de tournesol, il n'est pas indiqué sur
l'étiquette qu'elle a été raffinée à
haute température et contient une haute proportion de graisse
« Trans » néfastes pour notre santé.
En l'absence de ce type d'information, c'est au consommateur de faire
le tri entre aliments de qualité et aliments dangereux pour sa
santé. La solution est double :
- Etre bien informé des substances bénéfiques
et néfastes pour notre santé que l'on peut trouver dans
notre allimenation : ce site a pour ambition de vous y aider.
- Adopter une attitude prudente, et ne pas acheter de produits dont
l'étiquetage est insuffisant. Cette approche facilite d'ailleurs
une amélioration du comportement des entreprises agro-alimentaires,
en les encourageant à mieux informer le consommateur.
- Les plats préparés étant pratiquement tous néfastes
pour la santé (mais la situation changera peut-être à
l'avenir sous la pression des consommateurs), il est nécessaire
de faire la cuisine soi-même, ce que beaucoup de personnes
ne peuvent pas faire (par exemple sur leur lieu de travail) ou ne souhaitent
pas faire.
Alors, sommes nous condamnés à la crise cardiaque ou le
cancer par la société moderne ?
Non, comme vous le verrez, avec quelques connaissances, il est possible
d'éviter la plupart du temps les pièges de l'alimentation.
Les troubles de l'alimentation en augmentation
L'obésité : une catastrophe sanitaire
L'obésité est en constante augmentation
en France depuis 30 ans. Elle concerne aujourd'hui 8 % des adultes
et 10 % des enfants. Au point que ce phénomène
de société risque de faire baisser l'espérance de
vie des Français. L'obésité concerne en effet une
frange de plus en plus importante et de plus en plus jeune de la population.
Les causes de cette catastrophe sont connues
les causes de l'épidémie d'obésité qui touche
toutes les sociétés développées sont bien
connues : baisse de l'activité physique (sédentarité)
au travail comme dans la vie personnelle, et progression de la consommation
d'aliments industriels néfastes pour la santé.
En effet, des modes de vie « modernes »
dangereux pour la santé se développent rapidement
:
- consommation de sodas, de glaces et de desserts sucrés
- régimes amaigrissants déséquilibrés
sur le plan nutritionnel, très éprouvants pour la personne
car induisant un phénomène de « yoyo »
(la personne suivant ce type de régime voit son poids remonter
en flèche une fois le régime terminé, et de toute
façon le régime en question n'est pas praticable sur le
long terme car fondamentalement carencé)
- grignotage d'aliments gras et sucrés avec pour conséquence
un déséquilibre nutritionnel et un risque de prise de
poids (concernerait 60 % des adolescents). Le grignotage en soi
n'est pas en cause (aucun travail scientifique sérieux
n'indique qu'il existerait une répartition idéale
des apports de nourriture dans la journée). Le problème
vient du type de nourriture : snacks industriels, barres coupe-faim,
sucreries qui n'apportent pas les nutriments essentiels et coupent
la faim pour les aliments utiles
- télévision, jeux vidéo, pratique de l'ordinateur
qui diminuent l'activité physique et augmentent le risque
de grignotage
- consommation de plats préparés, nourriture comprenant
de moins en moins d'aliments frais au profit d'aliments
industriels
- consommation de sandwiches par des employés n'ayant
pas le temps de manger correctement le midi
On constate même une augmentation des troubles du comportement
alimentaire, qui font maintenant l'objet d'études médicales
poussées. L'augmentation de ces troubles montrent la perte de repères
de notre société vis à vis de l'alimentation, conséquence
des bouleversements des modes de vie dans les cinquante dernières
années :
- l'anorexie toucherait environ 1 % des adolescentes, et
dix fois plus de femmes que d'hommes. L'anorexique se soumet
à un régime draconien et perd jusqu'à 50 %
de son poids, atteignant une maigreur dangereuse.
- la boulimie concernerait 2 % des femmes. La personne mange par
impulsion et vomit immédiatement ensuite, conservant un poids
normal.
- L'hyperphagie incontrôlée consiste à des
crises boulimiques mais sans vomissements, et touche autant les hommes
que les femmes. Ce trouble toucherait la moitié des obèses,
soit 4 % des adultes
Les conséquences de l'industrialisation
Les évolutions des 50 dernières années ont été
majeures, et seule la prise de conscience individuelle est en mesure d'éviter
leurs effets négatifs pour notre santé.
La nourriture : enjeu êconomique et social
La nourriture est devenue accessoire, alors qu'elle est essentielle
à notre bien être. Elle est « annexée »
par les tendances fortes (et contradictoires) de notre société
:
- Economies de coût : les entreprises agro-alimentaires, sous
la pression de la concurrence (et on ne peut pas le leur reprocher)
font tout pour faire des économies. La conséquence est
que les aliments sont de plus en plus pauvres en nutriments, voire dangereux :
- fruits et légumes devenus fades car d'espèces
sélectionnés pour ne pas pourrir, et car produits de
façon intensive
- fruits et légumes perdant une bonne partie de leurs vitamines
et anti-oxydants pendant le transport
- utilisation excessive de sel, de sucre, d'agents de saveur,
de colorants pour donner du goût et de la couleur pour pas cher
- augmentation de la consommation de graisses insaturées « trans »
néfastes (margarines, biscuits, sauces, mayonnaises, plats
préparés…) et diminution de celle des graisses
insaturées « Cis » (huiles végétales,
graisses de volailles, poissons, …)
- longue conservation détruisant les nutriments les plus utiles
(utilisation de conservateurs, chauffage …)
- large arsenal marketing pour vendre des boissons sucrées
(sodas, jus non 100 % fruits par exemple) qui ne coûtent
rien à fabriquer et remplacent l'eau ou le thé
- Productivité : sandwiches, barres coupe-faim, restauration
rapide type « hamburger-frites », plats préparés
à réchauffer au micro-ondes ou au bain marie, pots pour
bébés, plats préparés pour les hopitaux
et les restaurants (vous ne le savez peut-être pas, mais 50 %
de ce que vous mangez au restaurant a été préparé
en usine)
- Course aux loisirs : nous sommes dans la société des
loisirs. La nourriture devient une partie intégrante du loisir,
et pensée comme telle plutôt que comme moyen de nous nourrir.
Glaces, confiseries, sodas… heureusement, le loisir peut également
devenir loisir gourmand pour les connaisseurs allant manger dans de
bons restaurants ou se préparant de bons petits plats
La santê rêcupêrêe par les entreprises agro-alimentaires
La santé devient donc légitimement une préoccupation
de plus en plus forte des consommateurs.
On constate alors une récupération du thème
santé par les compagnies agro-alimentaires. Elles
n'hésitent pas à construire des mythes qui ne sont
pas appuyés par des faits scientifiques :
- Aliments industriels comprenant des « compléments »
vitaminés, qui induit les consommateurs en erreur en
leur faisant croire qu'ils constituent un substitut à une alimentation
équilibrée. Quand on consomme un fruit ou un légume,
on consomme en général plusieurs vitamines et antioxydants
à la fois, et de plus sous une forme assimilable par l'organisme.
Les aliments « renforcés » en telle ou
telle vitamine ne sont en général qu'une tromperie pour
le consommateur étant donné leur pauvreté nutritionnelle
- Mythe de l'apport en calcium de certains aliments,
notamment l'eau minérale ou les produits laitiers, pour lutter
contre l'ostéoporose : en réalité, les mécanismes
d'intégration du calcium dans les os sont complexes. Les fruits
et légumes apportent également du calcium, et rien ne
prouve que les laitages ou l'eau minérale soient bénéfiques
à ce point de vue
- Insistance sur les « bienfaits » des
fibres provenant de la consommation de céréales
au petit déjeuner : bienfaits qui ne sont pas démontrés.
Tous les fruits et légumes contiennent d'ailleurs également
des fibres. Le terme « fibre » est utilisé
pour justifier n'importe quoi
- Récupération de la lutte contre les maladies cardio-vasculaires
: les entreprises agro-alimentaires nous vendent les aliments qui augmentent
les maladies cardio-vasculaires, et d'autre part prétendent nous
vendre d'autres aliments pour faire baisser ce rsique qu'elles ont elles-même
créé. Dans ce contexte, la puissance publique a une responsabilité
et devrait évaluer l'impact global sur la santé des produits
vendus par chaque fabricant, et pénaliser les plus dangereux,
ce qu'elle ne fait pas. Il est urgent de rendre l'industrie agro-alimentaire
responsable de ses actes, comme celle du tabac.
L'effet de l'alimentation scientifiquement prouvé
Depuis quelques décennies, les preuves scientifiques se sont accumulées
concernant le rôle de l'alimentation sur notre santé.
Les médecins le soupçonnaient depuis longtemps. Ils constataient
que selon leur mode de vie, les peuples étaient plus ou moins exposés
à certaines maladies, et que leurs patients se portaient mieux
si ils suivaient certains régimes. Mais des cas individuels ne
permettent pas d'obtenir des certitudes.
En particulier, le rôle de l'alimentation dans les maladies
cardio-vasculaires et les cancers a été amplement démontré.
Le tableau qui suit montre les liens qui sont aujourd'hui certains :
|
Risque cardio-vasculaire |
Risque de cancer |
Réduit |
Consommation régulière de fruits et légumes.
Activité physique régulière.
Consommation d'alcool modérée.
Supplémentation de certaines vitamines et anti-oxydants |
Acides gras mono insaturés (huile d'olive ou de colza), poly-insaturés
dits oméga 3 (poissons gras, huile de noix, de colza, d'olive).
Vitamine B9, fibres végétales. |
|
Augmenté |
Surpoids |
Consommation élevée d'acides gras saturés ou
mono insaturés « trans » (principalement
graisses animales, margarines, huiles transformées comme dans
les mayonnaises…). |
Consommation élevée de salaisons, de charcuterie,
d'aliments brûlés par la cuisson.
Insuffisance de certaines vitamines, du sélénium, des
anti-oxydants ou de fibres. |
Cette information est de la plus haute importance. Elle devrait être
enseignée à l'école et relayée par des campagnes
médiatiques beaucoup plus larges qu'aujourd'hui. Il y va de la
santé et du bien être de chacun de nous, ce qui est absolument
prioritaire, ce que les autorités en France semblent ne pas bien
comprendre.
Une alimentation saine, qu'est-ce que c'est ?
Une alimentation saine, équilibrée, bénéfique
pour notre santé. Nous le souhaitons tous, pour nous-mêmes
et nos proches. Mais qu'est-ce que cela signifie ?
En réalité, cela veut dire bien des choses :
- Contribuer à lutter contre les maladies cardio-vasculaires
et les cancers. cancers et maladies cardio-vasculaires sont
les plus gros tueurs des sociêtês dêveloppêes. Certains aliments les
favorisent (cuisson trop forte, graisses « trans »
et saturées...) alors que d'autres contribuent à les éviter
(fruits et légumes, graisses omega 3, ...). L'impact de l'alimentation
sur ces maladies est énorme (bien plus fort que n'importe quel
autre facteur connu).
- Aider l'organisme à lutter contre le vieillissement.
Le rendre plus résistant aux maladies, et aux attaques des polluants
de toute sorte auxquels nous sommes exposés. C'est un rôle
de l'alimentation que la plupart d'entre nous connaissent le moins,
car il a été démontré relativement récemment.
- Certaines vitamines et anti-oxydants permettent
de lutter contre les « radicaux libres », qui
s'attaquent à nos cellules et à notre matériel
génétique.
- Lutter contre le phénomène de la glycation,
un des mécanismes connus du vieillissement, et donc maîtriser
notre glycémie (taux de sucres dans le sang).
- Surtout ne pas consommer trop de calories (restriction
calorique), car c'est le seul facteur dont il est démontré
qu'il diminue la durée de vie maximale de façon drastique.
- Ne pas rendre malade : notre nourriture ne doit
pas être contaminée par des bactéries ou des parasites.
Les méthodes de production et de conservation des aliments (chaîne
du froid en particulier), le lavage des fruits et légumes avant
de les utiliser dans la cuisine jouent un rôle important à
cet égard. C'est l'aspect sanitaire des aliments et qui reste
fondamental
- Eviter les éléments polluants. Dans
notre société la pollution est inévitable, et il
s'agit de la minimiser. Par exemple, il faut éviter nitrates
(l'eau courante contenant des taux élevés de nitrates
dans certaines régions), pesticides, conservateurs chimiques,
chlore. Pour cela, il est bon de laver les fruits et légumes,
et de consommer de l'eau minérale. Il est bon également
de ne pas brûler les aliments, ce qui apporte des polluants cancérigènes
- Apporter l'énergie dont l'organisme a besoin, mais
pas trop. Les calories, apportées par toutes sortes
d'aliments (lipides et glucides surtout) sont nécessaires, mais
dangereuses si consommées en trop grande quantité, avec
pour conséquences obésité et baisse drastique de
l'espérance de vie.
- Apporter les éléments constitutifs de nos cellules,
et qui permettent à notre organisme de se construire et de se
régénérer : protéines, lipides, vitamines,
minéraux sont ainsi indispensables pour que notre organisme croisse
et se régénère
Le Programme National Nutrition Santé
Le ministère de la santé, sous l'impulsion de l'Organisation
Mondiale de la Santé (OMS), a formulé des recommandations
publiques générales destinées à améliorer
la santé des Français par leur alimentation : le Programme
National Nutrition Santé (PNNS). Ce programme recommande :
- une hausse de la consommation de fruits, de légumes, de calcium,
des glucides complexes (pommes de terre, légumes secs, fruits…)
- une diminution de la consommation des graisses saturées, des
sucres simples (sucre, sodas…), de l'alcool
D'autre part, le programme recommande la réduction du surpoids
et l'augmentation de l'activité physique quotidienne.
Des recommandations concrètes ont été également
compilées dans le guide pratique « la santé vient
en mangeant », largement distribué, dont voici certaines
des recommandations :
- consommer au moins 5 fruits et légumes par jour
- manger des féculents (légumes secs, pommes de terre…)
- manger une à deux fois par jour du poisson, de la viande ou
des œufs, en privilégiant le poisson
- limiter la consommation de matières grasses (en privilégiant
les graisses végétales comme l'huile d'olive)
et de sucre (par exemple boissons sucrées)
- ne pas consommer de boissons sucrées et à la place
consommer de l'eau
- manger raisonnablement et faire de l'exercice régulier
(par exemple marche à pied), et éviter le surpoids
Certaines autres recommandations du PNNS
sont cependant contestables, du fait qu'elles ne se basent pas sur
des faits scientifiquement démontrés :
- « consommer au moins 3 produits laitiers par jour »
: L'osteoporose (perte de calcium dans les os, ce qui les fragilise)
est un phénomène mal connu, qui se produit plus dans les
pays où les produits laitiers sont largement consommés
(France en particulier) que dans les cultures où le lait n'est
pratiquement jamais utilisé (pays asiatiques en particulier).
L'ostéoporose n'est pas due à un manque de
calcium dans l'alimentation, mais à une mauvaise assimilation
par l'organisme du calcium. L'apport de calcium des fruits
et légumes est d'ailleurs très important et à
priori suffisant pour satisfaire nos besoins.
- « Consommer du pain et des produits céréaliers »
: Les produits céréaliers font partie intégrante
de la culture Française, mais ce n'est pas une raison pour les
recommander. Le gluten contenu dans le blé n'est pas toléré
par de nombreuses personnes, et de plus en plus de scientifiques l'accusent
de faciliter de nombreuses maladies chroniques graves, telles que la
polyarthrite rhumatoïde ou la maladie de Crohn. Quand à
l'argumentation servie dans les publicités sur les bienfaits
des « fibres » des céréales, elle
est peu convaincante, les fruits et légumes en contenant également
en grande quantité.
- La consommation d'eau : on voit souvent la recommandation de boire
plusieurs litres d'eau par jour. C'est bon pour les industriels qui
nous vendent de l'eau minérale, mais rien ne démontre
la nécessité pour une personne en bonne santé de
boire beaucoup d'eau (sauf si nous nous déshydratons en faisant
du sport ou par forte chaleur, ou si nous suivons un régime amaigrissant).
Par contre, la recommandation de boire de l'eau plutôt que des
boissons sucrées est pleinement justifiée, ces dernières
contribuant à couper la faim pour des aliments dont nous avons
réellement besoin.
Mais pourquoi un organisme aussi sérieux que le ministère
de la santé a-t-il glissé de tels « intrus »
dans ses recommandations nutritionnelles ? Probablement, consciemment
ou non, pour protéger l'intérêt national. La
France est en effet comme par hasard « championne du monde »
:
- des produits laitiers : nous avons 300 types de fromages, et autant
de variétés de yaourts dans nos linéaires
- du pain : notre fameuse baguette a fait le tour du monde et on la
consomme aujourd'hui jusqu'à Tokyo
- de l'eau minérale : nous avons la plus grosse consommation
par habitant, et nos marques d'eau minérales sont connues
partout dans le monde
Nous sommes conditionnés culturellement à penser que fromages,
pain et eau sont excellents et sains… et dire le contraire constituerait
une sorte de traîtrise de l'esprit et de la culture Française.
Mais est-ce une raison pour prétendre que ces aliments sont indispensables
à notre santé, et pour les mettre sur le même plan
que les fruits et légumes, dont les effets bénéfiques
sont démontrés, ou que les aliments contenant des protéines,
qui sont indispensables à notre santé ?
Cette affaire est très grave. Gardons nous de laisser passer l'intérêt
des industries nationales au dessus de la santé des Français.
L'affaire du sang contaminé nous a fourni un précédent
qui devrait nous rendre plus vigilants.
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